C’était une sortie de secours comme prise dans un bloc de béton. Une entrave autant visuelle qu’urbanistique de 17 mètres de long sur 2,5 de haut. D’un corps mort, l’objectif était de lui donner des raisons d’être.
En le tronquant et en y ajoutant un escalier, nous avons voulu offrir une pause au promeneur, un point de vue sur le monde alentour.
En le protégeant d’un garde-fou à la serrurerie aussi transparente que possible, nous avons cherché à rendre cet élément léger, quasi solaire au vu de son dessin. En le parant d’un système de plantes chacune assortie de son kit de terre de survie, nous avons proposé une palette de couleurs qui soit comme une robe venant recouvrir l’édicule.
Il s’incrit dès lors comme un élément de parcours et non plus comme un obstacle. Un élément qui se soucie autant de pratique que d’esthétique, de sécurité que de beauté, de ventilation que de déambulation.
Agrémenté d’une phrase tirée de L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, l’édicule devient fonctionnel et… philosophique.
